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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 19:29

 

Créations 2013

 

Travail sur des prises de vues de détails, de couleurs, de matières, de lumières et de graphisme que je réalise ; ce qui me donne une banque d’images. J’utilise aussi des collages, que je numérise, avec la même démarche. Je mets en scène ces matières. Je fais un mixage de celles-ci avec l’ordinateur. C’est là où le peintre intervient, pour donner naissance à une expression lyrique, graphique et émotionnelle. Je provoque le hasard pour mieux le domestiquer, j’apporte à mon œuvre plusieurs éléments qui n’ont parfois rien à voir ensemble pour leur donner un nouveau sens ensemble. Lorsque ma composition me semble terminée, je dis stop. Le plus difficile c’est de savoir jusqu’où je peux aller !

Je suis peintre numérique metteur en scène.

Mes œuvres sont titrées, datées, numérotées de 1 à 5, et signées, plus un certificat d’authenticité. On appelle cela des « estampes numériques.

 

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Gérard Masson construit son œuvre numérique, explorant les arcanes de la mémoire, inventant un monde hallucinatoire où le rêve et la poésie racontent leur rencontre.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 23:52

 

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La finesse du trait, la recherche d’une sensation sans cesse épurée, la composition de nouvelles images caractérisent le travail de Gérard Masson sans pour autant le résumer. Artiste passé maître dans l’art du collage, il a adopté le numérique non pas pour faire du copié-collé détourné, mais pour donner plus de cordes à son arc. Ses peintures numériques sont empreintes d’une douce nostalgie et nous invitent à voyager dans son univers aux tons tour à tour doux ou plus francs. Selon la perception et la sensibilité de chacun, les œuvres de Gérard Masson apparaissent dans tout leur lyrisme, une poésie composée de forme abstraite auxquelles où apparaissent des formes identifiables. Des œuvres dans lesquelles on entre comme dans un rêve.


 

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 15:38

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L'artiste numérique

 

Reprenant à son compte une phrase du peintre américain Willem de Kooning "mon travail ressemble à de la cuisine , un ragoût mijoté avec soins", Gérard Masson mélange ses photos et ses collages qu'il scanne, pour ensuite les mettre en gestation. Intervient par la suite une alchimie particulière entre le cerveau de l'artiste et la mémoire de l'ordinateur pour donner naissance à une expression poétique et émotionnelle exprimée par les formes et les couleurs.  Né en 1943. Gérard Masson désire dès son plus jeune âge se consacrer à la peinture. En fait les circonstances de la vie le dirigeront Amiens ou durant quatre années il suit les cours de sculpture  ornemaniste à l’école des Beaux-Arts et de tailleur de pierre.

 

Nouveau virage puisqu'il commencera sa carrière professionnelle dans l'imprimerie. Il n'abandonne pas pour autant chevalet et pinceaux qui le suivent partout.  En passant de la photographie à l'infographie, sa carrière dans l'édition évolue pour s'achever en tant que directeur artistique et responsable de la fabrication d’une revue immobilière de luxe.  L'heure de la retraite venue Gérard Masson se consacre pleinement à la recherche graphique.  Depuis son atelier de Ponsampère, il y travaille  la forme, la couleur et la matière sans les dissocier, mais délaisse peu à peu les pinceaux pour découvrir et inventer à la fois une nouvelle technique. " Peindre ce n’est pas le plaisir physique de tenir un pinceau et d’étendre de la peinture sur une toile, ni de désirer reproduire une chose, une ambiance que l’on aime en utilisant certaines techniques utilisées par d’autres avant vous. C’est surtout et avant tout de surpasser le réel." 

 

En fait, chacune de ses réalisations a son histoire propre, une photo, un document, des assemblages hétéroclites que Gérard Masson coupe, colle, monte, numérise avant de les triturer et les maltraiter comme il le dit lui-même. Calques, filtres, effets s’enchevêtrent jusqu’à obtenir un mariage séduisant.

Des heures et des heures devant l’écran. Une gestation encore plus longue que celle d’une toile avant que naisse une expression poétique et émotionnelle. Mais le travail ne s’achève pas là puisque l’œuvre brute est de nouveau soumise au travail de laboratoire photographique avant d’être fixé sur des supports aussi divers que la toile, le papier, le PVC ou le métal.

 

Plus de pinceaux, plus de chevalet plus de palette, l'atelier de notre homme est désormais envahi d'ordinateurs, de scanners, d'écrans et d'imprimantes. Ses nouveaux outils informatiques lui permettent de créer des images intemporelles dans lesquelles le regard du spectateur peut s'évader, vagabonder, rêver et imaginer.  Ses œuvres peuvent atteindre de grandes dimensions, devenir l'élément décoratif principal d'une pièce ou se faire intimistes dans un coin de salon.

 

Gérard Masson ouvre les portes de son atelier de Ponsampère sur rendez.  L'artiste vient d'être retenu pour exposer ses créations à l'espace culturel de Saint Mandé en région parisienne.  Il  y présentera une trentaine de ses créations du 31 mars au 9 avril prochain. Dans un lieu habituellement réservé à la peinture, il sera le premier artiste numérique à figurer aux cimaises. Si l'art numérique reste encore confidentiel, grâce à sa facilité de diffusion, il devrait dans les années a venir occuper toute la place qu'il mérite aux cotés des formes d'expressions traditionnelles.

 

Michel Hamon (correspondant).

 

(Extrait de l’article du Sud-ouest paru le 24 février 2009).

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 14:59

 

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Né à Amiens en 1943, Gérard Masson a été durant plus de vingt ans le directeur artistique de la revue « Demeures et Châteaux » tout en menant des recherches graphiques. Mélangeant photos et collages avec une grande virtuosité technique, il travaille en fait l’émotion par une construction graphique sans cesse renouvelée. Se définissant lui-même comme « peintre lyrique », il obtient une œuvre nourrie d’une rare densité plastique : flairant les correspondances, les relations engendrées par chaque élément, il capture les images pour mieux nous les restituer. Mises en scène par jeux de lumière savamment étudié, ses « expressions graphiques » se transforment alors en subtiles configurations abstraites.

Article paru dans la "Gazette Drouot" n°11 du 20 mars 2009. par Chantal Humbert

 

 

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 11:01

 

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La composition se décentre ou bien joue de détails naturalistes

qui installent des éléments coulissants, sans jamais rompre l’équilibre

de l’ensemble. Par sa grande maîtrise technique, Gérard Masson

obtient aussi une surface nourrie d’une rare densité plastique.

L’espace, terre d’expérience, s’empare alors de sa vision.

Ainsi l’intemporel de mêle-t-il à une grande naturelle pour un spectacle

que Gérard Masson s’empresse de fixer dans des œuvres devenant

de pittoresques tableaux.

Chantal Humbert (journaliste à la Gazette Drouot, janvier 2009)

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Il y a là un œil curieux et inventif, un travail complexe sur l'image, beaucoup de métamorphoses harmonieuses, des jeux de lumières très contrastés, qui font de ces œuvres de véritables tableaux avant la lettre.

Gérard Xuriguera (critique et auteur de nombreux ouvrages sur la peinture, mars 2004).

 

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